( 16 décembre, 2008 )

Monde Virtuel

Monde virtuel
Axé sur le visuel
Dominé par le superficiel
Transandé par des logiciels

Rencontre sur le net
Toujours sur la sélect
Traqué par des proxénètes
En quête de paillettes

Naïveté de fillettes
Faisant les starlettes
Toujours plus squelettes
Faisant des maquettes

Envoie des disquettes
Côtoie la jet set
Se rend moins discrète
Toujours plus ouverte

S’éloigne du réel
Se croit immortel
D’elle même infidèle
Devant son modèle

Monde irréel
Non sans séquelle
Tu quitteras les ficelles
De ce monde sans merveille

Merci internet.

( 16 décembre, 2008 )

Au revoir

Le coeur déchiré

Par ce bonheur mitigé

Entre la haine et la raison

Un bien-être feint

Dans un corps malsain

Politique du paraître

Ou tous mal-être

Doit disparaître

Se parfaire

Reflet du miroir

Prohibitoire

Seul exultoir

Saut dans le noir
Amis du soir

Fini cette histoire

je vous dis au revoir

Pour moi c’est top tard.

 

 

( 16 décembre, 2008 )

Chagrin d’amour

Mon coeur saigne
Ton âme pleure
Je n’ai plus goût à la vie
Ta présence manque

Les frissons me parcours
Qand j’imagine tes mains me toucher
Tes lèvres m’envelopper
Tes yeux me fixer

Quand le fantasme de t’avoir dans mon lit
Faisant l’amour toute la nuit
Taraude mon esprit
De larmes je m’emplis

Un jour je le sens
La vie m’a promis
Nous serons réunis

S.Gaudiosi

( 16 décembre, 2008 )

Enfant-accident

Ce Regard

Celui-là

Le froid

Le mauvais
Celui que tu lui adressais a tout bout de champs
Celui qui lui glaçais le sang
Celui qui terrassais son petit coeur

Ce regard aux associations de haine et de colère

Ce Regard que tu lui lançais quand personne ne te voyais

Ce Regard couleur du Ciel

Aurait dû représenter l’océan
Tu en as fait une ère glaciare

L’Amour tu ne connais pas
L’affection, tu ne sais pas
Seule la haine t’habite
Et la méchanceté tu maîtrises

De tes mains jaillissent les coups
De ta bouche les insultes
De ton coeur le néant
De ton âme la frustration

Ton plus grand regret : la naissance de ta fille

( 16 décembre, 2008 )

Cette Jalousie qui te ronge!

Cette attaque maladive
Qui te ruines, te détruis, te poursuis
Ce mal être qui te plonges dans le noir
Te rends insociable, irritable, infréquentable

Le vide se crée autour de toi
Te laissant seule face à toi
Face à ton mal
Seule et malade

Que l’on te rassure
Que l’on te l’explique
Que l’on te raisonne
Que l’on te pardonne
Quoi que l’on fasse

Tu continues
Tu attaques, cries insultes
Tu suffoques
Tu rens malade

Cette attaque possessive, agressive
Ce mal que tu vois en chacun de nous
Cette jalousie qui te ronge et t’entraînes chaque jour un peu plus dans la folie
Te précipiteras un jour, dans les bouches de l’enfer

Que l’on te parles
Que l’on se rapproche
Que l’on t’affectionne
Que l’on te comprenne

Tu continues
Tu attaques
Te méfies
Et n’y crois pas
Tu suffoques

Tu rends malade.

( 16 décembre, 2008 )

Ose!

Au plus profond t’atteins
De tes yeux lointain
Lorsque ton coeur s’éteint

Laissant place
Au plus salace
Caractère inachevé
Au teint immacculé
De cet Amour inachevé

Ton esprit taraude
Quand chevauche
Ce mal qui rôde
De ton corps en arthrose

Ta vie loin du rose
Tu cherches la symbiose
De vos corps en osmose

Quand la passion explose
La réponse s’impose
Tu es son autre
Alors Ose!

( 16 décembre, 2008 )

A l’Au delà

C’est l’été
Tu t es décidé
Tu nous as quittés
La vie tu t’es ôté

Sans prévenir
Sans un mot
D’un seul geste

Geste prémédité
Ou jamais envisagé

Si ton cœur saignait
Et ton âme souffrait

Pourquoi ne t’es tu confié
Pour quoi t’es-tu arraché
Qu’est –ce qui t’as détaché
Et tes pleurs enchaîner

To mal-être devait être si profond
Il ne t’a laissé le choix
Dans ce monde en surpoids
Tu as perdu la Foi

L’automne est là
Les feuilles s’envolent
L’hiver approche
Il fait froid

Et Toi
Tu n’es plus là.

A l’au-delà.

( 16 décembre, 2008 )

Le néant

Ce vide
Qui s’installe
Peu à peu
Gentiment
Tout doucement
Prend de l’ampleur
Chaque jour
Un peu plus
Cet étau
Dans l’estomac
Se resserre
Toujours plus
Chaque fois plus fort
Ce manque d’air
En apnée
Chaque minute
De plus en plus
Ces tripes
Qui s’agrippent
Mais fléchissent
Sous le poids
Du pourquoi
La foi
Je n’y crois pas
Il y a longtemps
Elle me quitta
Un jour
L’espoir
Reviendra
Mais pour l’instant

C’est le Néant

 S.Gaudiosi

( 16 décembre, 2008 )

Innocente jeunesse

Ce laisser griser
En pensant être aimé
Se sentant désiré
Mais seulement exploité
Se laisser aller
Pour finir blessé
Se livrer
Et se faire voler
Penser que l’autre moitié
Ne souhaite que la sauter
Ne peut être tolérer
A la lumière dévoilée
C’est le cœur brisé
Par cette aventure inachevée
Au teint immaculé
Qui n’avait rien demandé
Mais sait se protéger
Car souffrir s’en est assez
Que le rideau baissé
Elle s’en est allée

Adieu bel inconnu , nous n’existera plus.

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